Histoire du jeu de role
"Yldune ! Yldune ... Allons, veux tu cesser de t'enfermer la dedans , tu auras bien assez de toute ta vie pour te sentir prisonniere ... Et puis, une enfant aussi jolie et innocente ne doit pas avoir grand chose à se reprocher."
Yldune, c'est moi, et l'homme qui me réprimande gentillement, c'est mon grand-pere, Michel.
Je suis une petite fille, tout ce qu'il y a de plus normale, je joue dans les ruisseaux, je cours à travers champs, je chante et je rie, je pleure parfois aussi.
Rien de tres original ... mais malheureusement, ce que j'ai à vous dire est loin d'etre aussi joyeux.
Alors que tout autour de nous etait si paisible , si calme, un beau jour, des gardes vinrent à notre demeure, ils faisaient le tour de toutes les chaumieres de la région. On racontait alors que notre roi, autrefois si bon, etait devenu fou, sans raisons... C'est ainsi que finalement, je fus enfermé avec d'autres, pour suspiscion de possession par le malin, personne ne comprenait vraiment ce qui se passait ... je n'avais pas la sensation d'etre possédée par qui que ce soit, mais ils pretendaient le contraire, ils declaraient que les Démons étaient parmis nous.
Les démons s'emparaient de nos corps, ils s'emparaient de nos âmes, les Démons étaient terrifiants. Moi, je n'en avais jamais vu et de toute façon je ne me laissais pas faire, le dernier gringalet qui a eu l'audace de m'embetter s'en est souvenu pendant longtemps.
Finalement, ils n'ont rien trouvé, alors ils ont relaché tout le monde, que pouvaient t'ils faire d'autres ? Escorté en dehors du chateau , nous respirions l'air de la liberté à plein poumons, quand soudain , un cri se fit entendre, "Le Roi est Mort ! Le Roi est Mort !".
Le Roi etait mort, le peuple devait se montrer triste, mais aucune de nous ne l'étaient. Car lorsque nous sommes rentrées chez nous ... seule la désolation nous attendaient. Nos chaumieres avaient été brulées, tout ce qui nous etaient cher nous avait été pris... Dans ces conditions, comment etre peiné de la mort de notre despote bien peu éclairé ?
Non, nous n'etions pas tristes, nous étions juste rongées par la haine, celle ci s'emparait de nous, petit à petit elle gagnait notre humanité, la haine voyez vous peut se montrer insatiable, nous etions devenues ce qu'ils craignaient, le mal, dans sa plus grande pureté, dans toute sa splendeur et sa beauté, le mal fascinant.
Là où des vies se sont achevées... C'est là que tout a commençé ...
"Yldune ! Yldune ... Allons, veux tu cesser de t'enfermer la dedans , tu auras bien assez de toute ta vie pour te sentir prisonniere ... Et puis, une enfant aussi jolie et innocente ne doit pas avoir grand chose à se reprocher."
Yldune, c'est moi, et l'homme qui me réprimande gentillement, c'est mon grand-pere, Michel.
Je suis une petite fille, tout ce qu'il y a de plus normale, je joue dans les ruisseaux, je cours à travers champs, je chante et je rie, je pleure parfois aussi.
Rien de tres original ... mais malheureusement, ce que j'ai à vous dire est loin d'etre aussi joyeux.
Alors que tout autour de nous etait si paisible , si calme, un beau jour, des gardes vinrent à notre demeure, ils faisaient le tour de toutes les chaumieres de la région. On racontait alors que notre roi, autrefois si bon, etait devenu fou, sans raisons... C'est ainsi que finalement, je fus enfermé avec d'autres, pour suspiscion de possession par le malin, personne ne comprenait vraiment ce qui se passait ... je n'avais pas la sensation d'etre possédée par qui que ce soit, mais ils pretendaient le contraire, ils declaraient que les Démons étaient parmis nous.
Les démons s'emparaient de nos corps, ils s'emparaient de nos âmes, les Démons étaient terrifiants. Moi, je n'en avais jamais vu et de toute façon je ne me laissais pas faire, le dernier gringalet qui a eu l'audace de m'embetter s'en est souvenu pendant longtemps.
Finalement, ils n'ont rien trouvé, alors ils ont relaché tout le monde, que pouvaient t'ils faire d'autres ? Escorté en dehors du chateau , nous respirions l'air de la liberté à plein poumons, quand soudain , un cri se fit entendre, "Le Roi est Mort ! Le Roi est Mort !".
Le Roi etait mort, le peuple devait se montrer triste, mais aucune de nous ne l'étaient. Car lorsque nous sommes rentrées chez nous ... seule la désolation nous attendaient. Nos chaumieres avaient été brulées, tout ce qui nous etaient cher nous avait été pris... Dans ces conditions, comment etre peiné de la mort de notre despote bien peu éclairé ?
Non, nous n'etions pas tristes, nous étions juste rongées par la haine, celle ci s'emparait de nous, petit à petit elle gagnait notre humanité, la haine voyez vous peut se montrer insatiable, nous etions devenues ce qu'ils craignaient, le mal, dans sa plus grande pureté, dans toute sa splendeur et sa beauté, le mal fascinant.
Là où des vies se sont achevées... C'est là que tout a commençé ...